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Des véhicules immobilisés et envoyés à la fourrière

Monéteau : contrôle routier
Une opération de contrôle routier a été opérée par la gendarmerie nationale dans la nuit de samedi à dimanche, à Monéteau, en présence du préfet de l’Yonne. Si le bilan chiffré n’a pas encore été communiqué, Pascal Jan signale sur X (ex-Twitter) que de nombreuses infractions ont été relevées à cette occasion, notamment en termes d’alcoolémie, de stupéfiants, de défauts de permis ou d’assurance. Plusieurs véhicules ont même été immobilisés et envoyés à la fourrière. Le représentant de l’État promet déjà que les militaires seront mobilisés de la sorte durant tout le mois de décembre 2023.
Six morts en une semaine sur les routes de l’Yonne : “l’hécatombe routière est insupportable” pour le préfet Pascal Jan
Dans un message publié, ce dimanche 26 novembre 2023, sur X (anciennement Twitter) et sur Linkedin, le préfet de l’Yonne s’alarme des six nouvelles vies perdues sur les routes de l’Yonne au cours de la semaine. “L’hécatombe routière est insupportable, écrit Pascal Jan. Des accidents mortels et corporels graves, dont plusieurs sont associés à des comportements addictifs : consommation d’alcool, de cocaïne, non-port de la ceinture de sécurité.”
Présence accrue des policiers et des gendarmes
Le représentant de l’État rappelle que les contrôles ont été “renforcés depuis plusieurs mois”. “Les forces de police et de gendarmerie sont déjà fortement sollicitées à ma demande et ils le seront davantage, y compris dans les zones d’entrée de bourg où la vitesse est limitée à 50 km/h, voire à 30 km/h, avertit le préfet. Je vais demander également des contrôles ciblés sur les portions de route en ligne droite, de jour comme de nuit, là où les chocs frontaux se multiplient.” Pascal Jan hausse le ton, plus loin, dans son intervention.
Le préfet de l’Yonne appelle donc “à la prudence et à la responsabilité” chaque automobiliste ou motard : ” Votre conjoint, votre famille, vos enfants ou vos amis ne vous disent jamais adieu lorsque vous prenez la route. Ne les laissez pas ne plus vous revoir ou vous revoir dans un état d’infirmité à vie.” Et de conclure : “Vous n’êtes pas seul, ni sur la route, ni dans la vie. Pensez aux autres, toujours”.
⚰ 𝟲 𝗠𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗲𝗻 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 sur les routes de l’#Yonne + blessés graves (autant que ces 3 derniers mois) ! L’hécatombe routière est insupportable.
— Pascal Jan ✏ (@PascalJanTweets) November 26, 2023
🛑 Causes : 𝗩𝗜𝗧𝗘𝗦𝗦𝗘 dans les accidents mortels et corporels graves + alccol ds 2 cas.https://t.co/9jsj08PdHg pic.twitter.com/FqxNrL1eCN
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Le Bus des services publics de l’Yonne se déplace vers les habitants des communes les plus éloignées des services au public et sillonne 35 à 37 communes du département par mois. Un objectif : venir au plus près des habitants pour faciliter leurs démarches. À son bord, deux agents du Conseil Départemental spécifiquement formés répondent aux demandes d’informations relatives à la vie quotidienne : comment actualiser sa situation administrative, comment effectuer des démarches de santé, faire face à un litige, surmonter la perte de son conjoint,… Ces agents aident les usagers dans leurs démarches administratives (telles que la constitution de dossier retraite ou de carte grise, de dossier d’indemnisation chômage ou de demande d’Allocation Adulte Handicapé….).
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Derrière les calendriers de l’Avent des marques, la folie du consumérisme et du gaspillage
Les marques de produits de beauté, de sex-toys et même de saucisson proposent toutes leur version du calendrier de l’Avent. Des produits qui encouragent la surconsommation et, à travers la multiplication des emballages, le gaspillage.
Les mots « calendrier de l’Avent » vous évoquent sûrement les chocolats découverts avec joie chaque matin du mois de décembre durant votre enfance. Mais depuis quelques années, ils sont aussi devenus synonymes de stratégie marketing pour de nombreuses marques.
Que vous soyez fan de bougies parfumées, de saucisson sec ou de sex-toys, vous avez désormais l’embarras du choix pour satisfaire quotidiennement vos envies du 1er au 24 décembre. Les prix sont variés, allant de 29,90 € pour le calendrier de l’Avent Justin Bridou (tout de même assez cher payé pour une simple sélection de bâtons de berger) à 600 € pour celui de la maison Dior.
« C’est une frénésie », dénonce Béatrice Siadou-Martin, professeure à l’université de Montpellier spécialisée dans le marketing. Et la tendance ne montre aucun signe de ralentissement. Pire, les marques ont désormais trouvé un nouveau filon : les calendriers de l’après. Pour 34,99 €, vous pouvez ainsi vous offrir un coffret Sephora qui vous aidera à traverser la difficile période entre Noël et le jour de l’an.
Une tendance déconnectée des origines de la tradition
La mode des calendriers de l’Avent de produits de beauté a vu le jour au début des années 2010, avec le lancement d’un modèle du grand magasin anglais Selfridges en partenariat avec L’Oréal. Mais c’est le succès fulgurant du calendrier du magasin de luxe londonien Liberty en 2012 qui a transformé l’idée en phénomène marketing.
De quoi sérieusement énerver le clergé anglican. En 2017, le révérend Ian Paul, du conseil des archevêques de l’Église d’Angleterre, déplorait dans la presse britannique une tendance « profondément ironique » et « égoïste », qui « démontrait le pouvoir absolu du consumérisme ».
On est en effet bien loin des origines de la tradition, née au XIXe siècle en Allemagne, de distribuer des effigies religieuses pour marquer chaque jour avant Noël. Les calendriers se sont commercialisés et exportés après la Seconde Guerre Mondiale, avant de commencer à inclure des chocolats à partir de 1958.
Cet objet était donc traditionnellement réservé aux enfants, jusqu’à ce que les marques de luxe y décèlent un bon filon marketing et commencent à vendre des calendriers remplis de tout et n’importe quoi. « On est sur un produit qui raconte une histoire aux consommateurs, il y a une dimension de storytelling, explique Béatrice Siadou-Martin. Le calendrier de l’Avent, c’est la surprise, le plaisir, la régression, l’idée “je suis un grand enfant, je me fais plaisir”. »
Multiplication des emballages
Un besoin de gratification quotidien nourri par le marketing qui dénote sérieusement avec l’idée de consommation responsable. Car chaque calendrier multiplie les emballages, chaque case ayant souvent droit à sa propre boîte, puis à son propre petit sachet ou papier de soie, avant d’arriver à l’objet lui-même – le plus souvent une miniature.
« Plus on a des petits produits emballés dans des petits emballages, plus on multiplie la quantité d’emballages », explique Manon Gibert, responsable communication de Zero Waste France, association qui défend le zéro déchet. « C’est toujours mieux d’acheter soit en vrac, soit dans des emballages réemployables, soit en grande quantité. »
Pour contrer les critiques, certaines marques avancent des arguments pour prouver leur bonne volonté écolo. Sous chacun de ses calendriers, Sephora promet par exemple : « Ce calendrier a été développé dans une démarche plus responsable : son carton provient de forêts gérées durablement. » Une défense qui fait doucement sourire Manon Gibert. « Nous restons dans une logique d’exploitation du vivant, souligne-t-elle. Cela reste de la surconsommation de ressources naturelles. »
« Des modes de consommation incompatibles avec les limites planétaires »
La porte-parole de Zero Waste France souligne par ailleurs l’hypocrisie de nombreuses marques qui utilisent l’argument d’emballages recyclés ou recyclables dans le marketing de leur produit. « Le recyclage et l’utilisation de matières recyclées, c’est vraiment le minimum que les marques peuvent faire aujourd’hui en termes d’engagement pour l’environnement, assène-t-elle. Et puis en réalité, le recyclage ne fait qu’encourager le système du tout jetable tel qu’il est aujourd’hui mis en place. Ce n’est, en quelque sorte, qu’un pansement sur une jambe de bois. »
Car derrière la multiplication des emballages, se cache un problème plus existentiel : celui de la promotion de « modes de production et de consommation incompatibles avec les limites planétaires », appuie Manon Gibert. « On crée un rendez-vous annuel et un sentiment d’urgence : la période arrive, donc il faut son calendrier de l’Avent. Cela crée un besoin artificiel. »
Les calendriers de l’Avent sont aussi une méthode très efficace pour les marques de faire découvrir de nouveaux produits dans leur gamme. Un parfum présent dans le calendrier Liberty de 2017 a ainsi vu ses ventes augmenter de 90 % l’année suivante. « C’est une tactique marketing qui vise à vendre toujours plus, à créer un attachement à une marque, explique Manon Gibert. Cela mène à des comportements de consommation qui sont vraiment aux antipodes de l’idée de réduction des déchets et de préservation des ressources naturelles. »
Si vous tenez à la tradition et à votre calendrier de l’Avent, pas d’inquiétude : des solutions plus responsables existent, comme fabriquer son propre calendrier réutilisable et le remplir pour soi-même ou pour un proche chaque année. À vous de voir ensuite si vous préférez y placer des chocolats, des bougies ou du saucisson.
Locations meublées touristiques : la “niche fiscale Airbnb” est une “fiscalité pousse-au-crime”, estime Julien Bayou
🔴 Une proposition de loi pour encadrer les meublés touristiques ➡️ “Aujourd’hui, ce qui est encadré, c’est le nombre de jours [de location] de votre résidence principale, mais pas le reste. C’est incompréhensible. Il faut avantager la location longue durée.” #8h30franceinfo pic.twitter.com/aPQ0ih4Psf
— franceinfo (@franceinfo) November 30, 2023
Aussi surnommée “niche fiscale Airbnb”, cette disposition permet aux propriétaires de meublés touristiques qui louent leur bien de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 71 % sur les loyers perçus, alors qu’il est de 50 % pour les locations dites “classiques”. “C’est incompréhensible”, c’est une “anomalie”, déplore Julien Bayou, qui a pour conséquence la “disparition des logements pérennes”, alors qu’il faudrait plutôt “avantager la location de longue durée, celle qui est utile aux territoires, aux services publics, aux commerces du coin”.
D’autant que, selon lui, cela ne concerne pas les petits propriétaires, “le couple qui met un peu de beurre dans les épinards pendant deux ou trois semaines”, mais au contraire des multipropriétaires. “On est sur des abattements colossaux qui ne se justifient pas”, juge-t-il.
Julien Bayou y voit “une fiscalité pousse-au-crime”. Il dit regretter l’opposition du gouvernement et de la droite : “Nous avons en commission travaillé à la suppression de cette niche fiscale et c’est vrai que plusieurs fois on s’est heurté à un gouvernement qui dit ‘Oulala, attendez ! Là-dessus, avoir des recettes fiscales en plus ça nous pose un problème'”.
Inflation : quatre organisations de défense des consommateurs écrivent à M. Macron pour demander une “transparence totale” sur les marges des industriels et distributeurs

(LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)
Les associations “exigent l’obligation de transparence totale et immédiate sur les marges nettes par produits réalisées par les géants de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution”. En outre, elles demandent des “mesures concrètes pour rendre impossibles les marges excessives sur les produits alimentaires essentiels, sains et durables”, par exemple “ceux recommandés par le Programme National Nutrition Santé (PNNS), comme les produits bruts, les fruits et légumes, les légumineuses et les produits céréaliers, notamment issus de culture bio.” Enfin, ces organisations appellent à “la suppression de la marge minimale de garantie de 10% pour la grande distribution (seuil de revente à perte)”.
“C’est inadmissible”
Cette lettre ouverte est le fruit de leurs observations, les quatre associations pointant du doigt l’inflation alimentaire qui “dépasse les 20% en 2 ans” ainsi que la hausse du prix des carburants et de l’énergie. Dans une pétition proposée aux citoyens, elles mettent en parallèle d’une part le fait que, “selon une étude de Familles Rurales de juin 2023”, “près d’un Français sur trois déclare devoir sauter un repas par manque d’argent et 43% affirment avoir déjà renoncé à acheter des aliments faute de moyens”, et d’autre part, le “niveau historique” de la marge de l’industrie alimentaire : “48% au second trimestre 2023 selon l’Insee“. “Aujourd’hui, avec l’inflation, les produits les plus sains, dont les fruits et les légumes, deviennent de plus en plus inaccessibles pour des millions de personnes. C’est inadmissible”, concluent les organisations.
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