Se méfier des penseurs dont l’esprit ne fonctionne qu’à partir de citations. Cioran
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Le journal des hexagons
Par Kaarl
Actualité municipale
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La communauté de communes Serein et Armance a adopté ses prix de l’eau potable et de l’assainissement
Le conseil communautaire de Serein et Armance a voté, jeudi 22 mai 2025, les tarifs pour l’eau potable et l’assainissement.
En ce qui concerne Venizy ;
ATTENTION ! Soyez prévoyants. La facturation devient semestrielle (2 fois par an). Pensez à prévoir cette dépense dans votre budget. Prochaine facture émise par Véolia : courant juin.
URGENCES : Seulement en cas de coupure, de problème sur le réseau ou en cas de fuite avant compteur . Tout déplacement inutile ou non urgent (p.ex.week-end) sera désormais facturé par Véolia.
Composez EXCLUSIVEMENT le :
09 69 32 34 58
Containers d’occasion
Église de Venizy : URGENCE RESTAURATION
Notre commune s’engage aujourd’hui dans un projet essentiel : la restauration de notre église, un témoin précieux de notre histoire locale, un repère familier du paysage, et un élément fort de notre identité collective.
Estimés à 95 000 €, les travaux nécessaires à sa sauvegarde dépassent largement les capacités budgétaires de notre petite commune. C’est pourquoi nous faisons appel à votre générosité, à votre engagement, à votre attachement à ce patrimoine commun, en lançant une souscription publique.
Cette souscription a été officiellement lancée à l’occasion du concert “1492”, un moment fort, symbolique, où culture et patrimoine se rejoignent pour ouvrir ensemble une nouvelle page de notre histoire commune.
ANIMATIONS / ASSOCIATIONS
18 juin : MARCHÉ D’ÉTÉ
Les dernières productions

Fête de la musique : 21 juin
DERNIÈRE INFOLETTRE
L’Infolettre de printemps est en ligne La lire...
Juste à côté…
Ouverture des inscriptions aux transports scolaires
La Région Bourgogne-Franche-Comté vous informe que le site d’inscription aux transports scolaires pour l’année 2025/2026 ouvrira le 2 juin 2025.
Que ce soit pour une première demande ou un renouvellement, les familles qui souhaitent que leur(s) enfant(s) emprunte(nt) les transports scolaires ont l’obligation de procéder à leur(s) inscription(s).
Afin de faciliter l’accès aux transports scolaires dès la rentrée de septembre, il est conseillé de s’inscrire avant le 11 juillet 2025.
Au-delà de cette date, les inscriptions restent néanmoins possibles.
L’ensemble des informations relatives à la procédure d’inscription est disponible sur le site internet de la Région :
Accès au site de la région
Auditions à l’École de musique
YONNE TOUR SPORT 2025
Neuvy-Sautour : 1ère édition de « Neuvy en Rythmes »
28 & 29 juin
Horaires et programme : cliquer pour agrandir
Dans la diagonale du vide…
Mauvaise ambiance de travail, contestation de la présidence… Le malaise perdure chez les pompiers de l’Yonne
Les pompiers de l’Yonne dénoncent des conditions de travail dégradées au sein du Sdis. L’intersyndicale attend beaucoup de la rencontre prévue avec les présidents du Sdis et du conseil départemental, ce mardi 17 juin 2025.
Cela fait plusieurs mois que les organisations syndicales dénoncent un environnement de travail fortement dégradé au sein du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de l’Yonne. Le 4 juin, une partie du personnel défilait dans les rues d’Auxerre et dénonçait, entre autres, un règlement opérationnel et une convention tripartite (entre l’hôpital, le Sdis et les ambulanciers privés) leur enlevant une partie de leurs missions et responsables, selon eux, d’une baisse des effectifs et du nombre d’interventions.
« Des missions que les pompiers devraient faire ne leur sont plus données. Évidemment que les ambulanciers ont un rôle à jouer dans la chaîne de secours, mais ils ne peuvent pas faire de l’urgence. Seulement, on a tellement voulu baisser les interventions qu’on en a donné beaucoup trop aux ambulances », estime Stéphane Lessire, représentant de l’intersyndicale et délégué Sud Sdis 89. Conséquence, selon le syndicaliste : une baisse et une démotivation des effectifs.
Des dysfonctionnements internes
En outre, des dysfonctionnements internes et la gouvernance du Sdis sont pointés du doigt. Des éléments récemment mis en lumière par un audit. « Il montre que plus de la moitié du personnel est en souffrance, des dysfonctionnements structurels, des responsabilités floues. Mais le rapport n’est pas étonnant, indique Stéphane Lessire. On va au drame : on va avoir des pompiers qui vont se blesser ou se foutre en l’air ».
« Il y a urgence. Cela devient compliqué de travailler dans ce climat. Il faut un changement total de perspective », souligne Vincent Debelle-Duplan, de la CFDT Interco 89.
« Si on pensait qu’il n’y avait rien à faire, on n’aurait pas commandé d’audit », souligne de son côté Christophe Bonnefond, le président du Sdis (et vice-président du conseil départemental), qui ne se veut pas sourd aux revendications. « Elles appellent du travail pour faire progresser le Sdis. On essaye d’adapter le management pour pouvoir répondre dans un espace contraint technique et financier. On essaye de trouver des solutions en continuant à travailler pour l’Yonne et ses secours. »
Une rencontre prévue ce mardi
Seulement, le discours du président ne semble plus passer auprès de l’intersyndicale, qui demande son départ. « On veut des actes. Son départ pourrait débloquer nos revendications. Cela calmera les tensions. On souhaite un président qui aime les pompiers, pas qui les déteste ».
« Ce n’est pas à moi d’en décider. Mais cela ne changerait rien. Ce n’est pas le président qui gère le quotidien, c’est le directeur », confie Christophe Bonnefond.
Une rencontre est prévue ce mardi 17 juin 2025 au matin entre les organisations syndicales, le président du Sdis Christophe Bonnefond et celui du conseil départemental Grégory Dorte, pour « faire avancer les choses ».
L’autre info
Le saviez-vous ?
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Intelligence artificielle : « il faut un cadre pour éviter que la technologie écrase nos systèmes », selon Jean Viard
Le salon Vivatech, le plus grand salon d’Europe consacré aux nouvelles technologies ferme ses portes samedi. Pour le sociologue Jean Viard, il ne faut pas craindre les innovations, mais il faut créer un cadre juridique suffisamment solide pour les limiter.
Devenu en moins de 10 ans le plus grand salon des nouvelles technologies en Europe, Vivatech ferme ses portes samedi 14 juin porte de Versailles, à Paris. Pendant quatre jours, les investisseurs et entrepreneurs du secteur ont parcouru les allées à la découverte des 300 innovations présentée sur place. Ce salon a aussi été l’occasion pour l’entreprise française Mistral AI d’annoncer un partenariat avec le géant américain Nvidia.
franceinfo : Est-ce que la technologie a tendance à véritablement nous éloigner de l’humain ?
Jean Viard : Chaque fois qu’il y a une révolution industrielle cela crée des angoisses légitimes. Nous sommes aujourd’hui face à une immense révolution, celle de l’intelligence artificielle, dont on ne connaît pas les débouchés. C’est un processus qui démarre, qui va bouleverser une partie du monde du travail, qui va bouleverser nos relations, nos outils, etc. Le meilleur moyen, de ne pas avoir peur, c’est de maîtriser la technologie. Il faut aussi dire que la révolution va plus vite que la norme et le droit. Il faut créer du droit et de la protection. Mais ça va prendre du temps.
franceinfo : Pour certains, ces innovations technologiques représentent un vrai levier d’émancipation, pour d’autres, ça va au contraire créer des divisions. Quelle est votre position ?
Jean Viard : Cela dépend de comment on utilise les technologies. Selon moi, le débat pour ou contre n’a aucun sens, car n’importe quelle révolution technologique apporte des bénéfices. Il faut aussi penser à la plus-value pour les services publics, par exemple. Il faut surtout se demander comment apprivoiser, maîtriser et limiter ces innovations, mais à mon sens, il faut plutôt en profiter, car les bénéfices sont importants et permettent de gagner du temps sur des tâches répétitives.
franceinfo : L’intelligence artificielle, les évolutions technologiques en général n’ont-elles pas tendance à renforcer certaines inégalités sociales ?
Jean Viard : C’est difficile à dire. Ce qui joue en premier lieu, c’est l’égalité entre les garçons et les filles. Il y a une bagarre à mener pour ramener la parité dans tous les nouveaux métiers autour de l’IA, dans les écoles d’ingénieurs. En réalité, il y a plein de gens qui vont utiliser l’IA sans le savoir dans leur téléphone portable, leur voiture ou la climatisation de leur maison, etc. À côté de cela, vous aurez bien évidemment des ingénieurs qui eux seront très bien formés pour l’utiliser.
franceinfo : On s’aperçoit à l’usage que l’utilisation des réseaux sociaux et de l’IA nous pousse aussi vers des formats courts où l’on perd un peu cette notion du temps long. On veut que les choses aillent vite, on a du mal à se concentrer. Est-ce dommageable ?
Jean Viard : Cela rejoint un peu la question de l’interdiction des réseaux sociaux aux enfants de moins de 15 ans dont on parle depuis quelques jours. Moi, je n’y crois pas tellement. Je pense qu’il y a des gens qui sont en situation de malaise et qu’il faut y répondre avec des moyens humains. Il y a quelques années, on disait que l’opium du peuple, c’était la religion. Au fond, Internet est aujourd’hui le nouvel opium du peuple. Il faut aussi dire que la démocratie est en danger, car cela modifie les systèmes d’information. La question est de savoir si la démocratie va aller plus vite que les avancées technologiques pour produire des cadres qui vont empêcher la démolition de nos systèmes. Une démocratie, c’est un équilibre entre la puissance de l’économie et la puissance du politique. Est-ce que la politique va se mettre au niveau de la nouvelle puissance de la technologie pour éviter que la technologie nous écrase ? C’est l’enjeu de la décennie qui vient.
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C’est taquin à cet âge-là…
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