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CHENILLES PROCESSIONNAIRES ATTENTION !
Chenilles processionnaires : une “gestion collective” est nécessaire, selon l’expert Laurent Rebillard
Laurent Rebillard travaille sur la problématique des chenilles processionnaires depuis vingt ans, en tant que responsable technique au sein du réseau d’experts Fredon Bourgogne Franche-Comté, spécialisé dans la gestion des problématiques végétales. Le spécialiste détaille les moyens de lutte contre les processionnaires et insiste sur la nécessité d’une gestion collective, encore peu efficiente dans l’Yonne.
Constatez-vous une augmentation des chenilles processionnaires dans l’Yonne ?
Que ce soit les processionnaires du pin ou du chêne, elles remontent de plus en plus vers le nord du pays en raison du réchauffement climatique et des hivers plus doux. Les deux espèces sont donc bien présentes dans l’Yonne. Après, en termes de quantité, c’est difficile à savoir. Dans l’Yonne, la situation est encore assez mal connue. Suite au décret du 25 avril 2022, qui classe les chenilles processionnaires parmi les espèces dont la prolifération constitue une menace pour la santé humaine, nous avons lancé, en 2023, un formulaire de signalement en ligne, puisque Fredon BFC a été missionné par l’Agence régionale de santé pour améliorer la connaissance des processionnaires et apporter des moyens de lutte.
En un an, y a-t-il eu beaucoup de signalements dans le département ?
Tout le monde n’est pas encore au courant de l’existence de cette plateforme de signalement. Il faut un peu de temps pour que ça devienne une routine. Nous n’avons donc que des données partielles, puisqu’en un an, une vingtaine de signalements nous ont été remontés. Principalement au printemps et en automne, au moment des processions. Et ces signalements ne concernent que des processionnaires du pin, plus faciles à repérer.
Une fois un nid signalé, que se passe-t-il ?
La loi précise bien que c’est au “détenteur” du nid de gérer, donc lorsque nous recevons un signalement, nous contactons les personnes ou collectivités concernées. On essaye donc d’inciter les propriétaires privés, les services de voiries ou les communes à agir. Mais la multiplicité des acteurs concernés est un réel enjeu. Les petites mairies, notamment, sont déjà sursollicitées, ont peu de moyens et souvent pas de personnels formés. Même si quelque part, l’augmentation des sites touchés permet aussi de mieux sensibiliser et de faciliter la lutte. Une gestion collective est en tout cas nécessaire, quand bien même on ne peut pas éradiquer les processionnaires et qu’il s’agit seulement de limiter leur prolifération. On commence à déployer cette lutte globalisée dans l’Yonne, tout en essayant d’autonomiser les territoires.
Quels sont les moyens de lutte possibles ?
Parfois, l’arbre infesté est tout simplement abattu, ce qu’on ne préconise pas. On peut pratiquer un échenillage, c’est-à-dire couper la branche où se trouve le nid, hors période d’urtication bien sûr, et le brûler. On peut poser des pièges à phéromones ou des pièges à collier, qui sont des sortes de sacs entourant le tronc de l’arbre dans lesquels les chenilles sont piégées lorsqu’elles descendent du nid. Le sac est ensuite ôté et placé au congélateur. En complément, on recommande de favoriser la lutte biologique, à l’aide de prédateurs naturels des chenilles : les chauves-souris et les mésanges. Enfin, on dispose aussi d’un produit phyto-sanitaire qui peut être appliqué, notamment sur les chênes, pour lesquels il existe beaucoup moins de solutions.
Entretien des cours d’eau par les riverains
Attention ! Selon l’article L215-14 du Code de l’environnement, c’est le propriétaire riverain qui doit assurer l’entretien régulier d’un cours d’eau non domanial. S’il y a plusieurs propriétaires riverains (par exemple chacun a une rive), chacun doit s’occuper du cours d’eau jusqu’à la moitié du lit.
Les eaux domaniales sont celles qui appartiennent au domaine public. Si l’État ou la collectivité est propriétaire du lit de la rivière et a l’obligation d’entretenir le cours d’eau, les riverains, quant à eux, conservent la propriété des berges. Mais l’exercice de leur droit de propriété est limité par la présence de servitudes.
En France, moins de 5 % des cours d’eau sont domaniaux , c’est-à-dire publics. Si votre propriété est riveraine d’un cours d’eau de ce type, vous devez accepter certaines contraintes liées au passage du public. Entretien, plantations, clôture, constructions, vos droits sont limités. Pour vérifier le classement du cours d’eau qui longe votre propriété, adressez-vous à la direction départementale des territoires (DDT).
L’entretien régulier a pour objet de maintenir le cours d’eau dans son profil d’équilibre, de permettre l’écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique, notamment par enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, par élagage ou recépage de la végétation des rives.
Nous rappelons que le nourrissage des ragondins est interdit. Nourrir la faune sauvage part d’une idée sans doute généreuse mais elle va à l’encontre du bien-être des animaux en créant chez eux une dépendance qui, par la suite, peut s’avérer mortelle.
Par ailleurs, en ce qui concerne les ragondins, ces derniers sapent les berges des rivières et des ruisseaux et leur prolifération peut entrainer des destructions importantes.
Visualiser la consommation énergétique de la commune
Voir la page et le comparateur
Composteurs
Des composteurs sont désormais disponibles auprès de la Communauté de Communes.
Pour tout renseignement appeler le : 03.86.80.50.57
Apprenez à trier vos déchets avec le simulateur de l’ADEME
Abords des propriétés
Chaque geste compte
La santé des habitants, la qualité de notre environnement et la qualité paysagère de l’espace public est au cœur des préoccupations de notre territoire.
Surtout, nous avons tous un rôle à jouer.
Chaque geste compte, même celui qui parait anodin.
Dans ce cadre, changeons notre regard sur la place occupée par la nature dans la ville, et en particulier sur les herbes spontanées.
Elles sont à la base dune biodiversité très riche qu’il faut apprendre à accepter et à considérer, même devant les façades de nos habitations.
A vous de jouer !
Il est de la responsabilité de l’habitant, si la vue d’herbe le dérange, de désherber au pied de sa maison ou de sa limite de propriété de façon naturelle, sans produits chimiques.
Si désormais les agents ne désherbent plus les pieds de façades, c’est pour mieux se concentrer sur le désherbage des caniveaux et des bordures de trottoirs, afin de faciliter le ruissellement des eaux et éviter la dégradation des revêtements des trottoirs.
Une donnerie à Saint-Florentin
Ouverte à tous les particuliers, vous y déposez vos objets devenus inutiles et vous repartes (ou pas !) avec d’autres objets dont vous avez besoin (ustensiles de cuisine, vaisselle, décoration, vêtements, jeux…)
Renseignements :
Espace Famille Florentinois
15 rue de l’Hôtel de Ville 89600
03 86 35 09 04
La matinée en images :
Images Victor Salgueiro Senra
La municipalité : pour un respect toujours plus grand de l’environnement
La transition énergétique
La transition énergétique (Commission européenne)
Voir le site de la Commission européenne
Le reportage d’euronews
De la forêt à la chaufferie
Sylvain Quoirin, maire de Venizy
La page complète sur le site avec la galerie photos du reportage
Le compte-rendu sur le site venizy.fr
Objectif : zéro phyto
Grâce à la promotion des méthodes alternatives d’entretien des divers espaces publics, à l’incitation des usagers non agricoles, professionnels et particuliers à réduire leur utilisation de pesticides et à l’initiation d’une réflexion sur de nouveaux aménagements communaux, cet obectif contribue à la protection de la santé publique et de l’environnement (milieux aquatiques, biodiversité…).
ATTENTION !L’utilisation des pesticides chimiques à base de glyphosate est interdite aux particuliers sur l’ensemble de la commune
Quelques animaux de notre région photographiés par Chloé Devilliers
Chloé est passionnée de photographie animalière. Elle arpente nos plaines et nos forêts, parfois seule, en dehors des périodes de chasse, ou accompagne les chasseurs pour saisir la faune locale sur le vif.
La page “Venizy” de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel)
20% des espèces menacées en France : Voir la plaquette d’information Mammifères FRANCE
le désherbage mécanique : une alternative contre les pollutions agricoles
La commune de Venizy est en partie alimentée en eau potable par la source du Ruet, hameau de Venizy. Autour de ce captage a été défini un périmètre qui alimente en eau superficielle et souterraine la nappe et donc le captage.
Afin de préserver la qualité de l’eau, voire de l’améliorer, des actions sont régulièrement mises en place par les agriculteurs, avec l’accompagnement du SMBVA.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Marc-Antoine Leclère, animateur agricole du SMBVA au 06.42.39.76.82.
Consommer local
Made in Yonne : la saga FranceBleu
à écouter…
Les légumes du Ruet
“Légumes du Ruet ” producteur en culture raisonnée, sans pesticides, légumes de saison.
La grande majorité de nos graines sont issue de l’agriculture Biologique, ce choix permet d’avoir des variétés anciennes. Aucun produit chimique n’est utilisé.
Sur le marché de Venizy, le mercredi de 17 h à 20 h
Voir la liste des produits proposés
Huilerie artisanale de Brienon sur Armançon
Huilerie artisanale existant depuis 1809 l’huilerie fonctionne toujours de manière artisanale et produit de l’huile de noix, de noisette, de tournesol, d’ œilette, de moutarde, de carmine et de colza. L’huile est utilisée dans les cuisines de grands restaurants français et étrangers et dans les cuisines de bâtiments nationaux
Ouverte tous les jours de 9h à 19h. Visite sur rendez-vouspour voir fonctionner l’installation.
2 route de Joigny
89210 Brienon-sur-Armançon
Tel.: 03 86 73 65 06
Micro brasserie Grand-Duc
Bières blondes fortes ou légères, bières ambrées, bières de blé, bières aux fruits rouges, IPA, stout, bières saisonnières, brassins éphémères, la microbrasserie GRAND DUC vous propose une large gamme de bières de caractère pour tous les goûts !
Les bières artisanales Grand Duc sont des bières de dégustation bio, de fermentation haute, non filtrées, non pasteurisées et naturellement refermentées en bouteille.
Retrouvez nos bières artisanales biologique à la vente dans l’Yonne, dans l’Aube, en Côte-d’Or et même un peu plus loin chez de nombreux commerçants, cavistes, restaurants, bars, épiceries, magasins bio et/ou régionaux.
Consommation : alternatives locales
Mangeons mieux, mangeons local
A partir de ce constat, il est possible de mener une réflexion globale autour des pratiques alimentaires, de la production à l’acte d’achat. Chacun à son niveau peut s’orienter vers une alimentation durable, en préférant des fruits et légumes de saison et en favorisant la consommation de denrées éco-labellisés. Aussi, en réduisant notre consommation de viande, c’est notre empreinte carbone qui diminue d’autant.Si la saisonnalité et la qualité des denrées alimentaires sont primordiales, un autre choix de consommation l’est tout autant : le local et les circuits courts. Ces circuits de commercialisation de proximité sont une bonne façon de dynamiser l’économie locale, tout en réduisant, dans la plupart des cas, les impacts liées au transport…/
La région Bourgogne Franche-Comté a lancé, le 30 juin 2020, la plateforme numérique “J’veux du local“, recensant les producteurs locaux qui proposent leurs produits à la vente en circuit-court. Une déclinaison départementale “J’veux du local 89” est disponible.
Yonne : les producteurs et artisans – Locavor
Principe :Les AMAP – Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne – sont destinées à favoriser l’agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l’agro-industrie.
Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs, qui s’engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance.
Notes – Documents – Associations – Alternatives de consommation
Le sol, patrimoine en danger
Nous ne prêtons que peu d’attention au sol que nous foulons chaque jour. Pourtant c’est une ressource essentielle, fondement de notre existence :
Le sol est vivant, il possède son propre fonctionnement et accueille une importante activité biologique. Préserver le sol pour maintenir cet équilibre et cette ressource non renouvelable permet de développer le potentiel de production du sol pour nourrir les citoyens de demain. Le sol vivant est :
- la base de notre alimentation et de celle des animaux et végétaux
- une une source d’habitat
- part de nos besoins en énergies[/lgc_column][lgc_column grid=”50″ tablet_grid=”50″ mobile_grid=”100″ last=”true”]
- un stockeur de carbone (rôle pour la lutte contre le réchauffement climatique
- un filtre et barrière contre l’érosion
Le sol est une ressource non renouvelable : il faut 150 à 1000 ans pour en créer un seul centimètre. Mais un orage de quelques heures ou une dizaine d’années de travail du sol sont suffisantes pour les perdre…
Les causes identifiées sont multiples : pollution, érosion, compaction, épuisement, salinisation, artificialisation… Selon le rapport de la FAO paru en 2015, l’érosion provoque la perte de 20 à 40 milliards de tonnes de couche superficielle de sol chaque année. Au-delà d’altérer le fonctionnement des sols, cela impacte les rendements et donc la production alimentaire.
À Venizy, le GAEC Saint-Fiacre a participé aux journées du patrimoine de septembre 2019 à la ferme de Xavier Debreuve, 20 Grande Rue, en partenariat avec l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable (APAD).
Le SMBVA
La prévention des inondations sur le bassin versant de l’Armançon
Sur le bassin versant de l’Armançon, ce sont deux P.A.P.I qui ont successivement été mis en œuvre par le SMBVA.
> 1er P.A.P.I. Programme d’Actions pour la Prévention des Inondations(2004-2013)
> Labellisé en 2015, le second PAPI (2015-2021) se développe selon 6 axes :
- Axe 1 : l’amélioration de la connaissance et de la conscience du risque
- Axe 2 : la surveillance, la prévision des crues et des inondations
- Axe 3 : l’alerte et la gestion de crise
- Axe 4 : la prise en compte du risque d’inondation dans l’urbanisme
- Axe 5 : la réduction de la vulnérabilité des personnes et des biens
- Axe 6 : le ralentissement des écoulements
Le périmètre du PAPI
Au travers des actions répondant à chacun des axes du cahier des charges (l’axe 7 étant exclu en raison de l’absence de digues sur le territoire), le programme est actuellement mis en œuvre sur le même périmètre que celui du S.AG.E., qui est également le périmètre d’action du SMBVA, soit l’ensemble du bassin versant de l’Armançon. Les 267 communes du bassin versant sont réparties entre les départements de l’Yonne, de la Côte d’Or et de l’Aube de la façon suivante :
142 communes en Côte d’Or (Région Bourgogne-Franche Comté)
84 communes dans l’Yonne (Région Bourgogne-Franche Comté)
41 communes dans l’Aube (Région Grand-Est)
Le comité de pilotage du PAPI
La mise en œuvre du programme d’actions repose sur une démarche concertée et participative regroupant les collectivités, les services de l’État, les membres de la CLE ainsi que différents partenaires techniques et financiers. Le comité de pilotage coordonne, programme et évalue les actions du PAPI. Il se réunit une fois par an.
Tous les détails sur le site du SMVA
Le ruisseau du CREANTON et affluents :
Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF)
A la jonction entre les plaines marneuses et crayeuses d’âge crétacé du Jovinien, et les terrains argileux et sableux de l’Albien,la zone englobe une petite vallée parcourue par le ruisseau du Créanton et plusieurs de ses affluents, dans un contexte dégradéde grandes cultures sur les collines avoisinantes. Ce site est d’intérêt régional pour sa faune aquatique, particulièrement rare dans le contexte des plaines du nord de l’Yonne. Ce ruisseau de tête de bassin abrite des peuplements piscicoles déterminants pour l’inventaire ZNIEFF et indicateurs d’une bonne qualité de l’eau.
Associations de défense de l’environnement
Yonne Nature Environnement (ADDNE) – YNE
L’association a pour but la Défense de la Nature et la Protection de l’Environnement.
Elle a pour objet de protéger, de conserver et de restaurer les espaces, les ressources, les milieux et habitats naturels, les espèces animales et végétales, la diversité et les équilibres fondamentaux écologiques, en particulier :
– la protection de l’eau et de toutes ressources naturelles,
– la protection de l’air, des sols, des sites et des paysages,
– la protection et amélioration du cadre de vie en milieu urbain et rural, l’urbanisme,
– la lutte contre les pollutions et les nuisances,
– la prévention des risques naturels et technologiques,
– la défense des usagers des services publics liés à l’environnement – cadre de vie – urbanisme.
Elle intervient auprès des Pouvoirs Publics, participe à l’élaboration de différents Plans et aux enquêtes publiques. Membre de France Nature Environnement, elle fédère 11 associations locales.
Agréée en environnement depuis 1978, elle siège dans différentes commissions départementales : nature, paysages et sites, carrières, Natura 2000, CLIS (centres de stockage de déchets non dangereux et incinérateur), CLIC Seveso 1, Publicité, Aménagements fonciers, CDOA, Santé animale, …
et commissions régionales : avec la DIREN : Réserve Naturelle du Bois du Parc, Trame Verte et Bleue ; avec l’ORS : Conférence régionale Santé et autonomie, Atmosf’Air Bourgogne.
Elle siège au Comité de bassin de l’Agence de l’Eau Seine Normandie (collège APNE – FNE).
Elle est membre du Collectif 89 Action Citoyenne OGM-Pesticides et Veille au grain Bourgogne.
Association de protection de l’environnement de Venizy
Protection environnement nature rus ruisseaux Venizy
Mme Sylvie GRUPE
03.86.35.15.64
contact : sylgrupe@gmail.com
Association de la Préservation de la Nature et de l’Environnement de Bellechaume (APNEB)
Le Ruban Vert
Association pour la biodiversité dans le corridor Othe-Gâtinais
Site internet
Protection et défense des animaux
Chaque année en France, plus d’un milliard d’animaux sont abattus dans des conditions souvent sordides. Il n’est aujourd’hui plus acceptable de fermer les yeux sur les atrocités qu’ils subissent dans les élevages, abattoirs, laboratoires, zoos, cirques, parc marins ou lors de pratiques de chasse cruelles. Notre humanité est aussi de refuser la souffrance animale.
Réclamez un RIC pour la défense des animaux
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